Le GM-METER 
      vis-à-vis des autorités et des règlements  
      
       
        Trois textes fondent la justification administrative de l’utilisation  du GM-METER  
         
         
  ●  La résolution A/ES.IV/168 de  l’OMCI maintenant OMI, en novembre 1968. 
  ●  La résolution MSC 12 (56) de  l’OMI adoptée le 18-10-88 
  ●  Le chapitre III/29 de la Convention SOLAS  
   
   
  ●  Le premier texte (annexe 4 du  document [1]) explicite le principe de la méthode de détermination du GM à partir de la mesure de la période  propre de roulis et fournit des coefficients statistiques pour des navires  inférieurs à 70 m  de longueur, permettant de passer de la période de roulis au GM. Cette résolution est restée sous  la forme d’une proposition de méthode à destination des administrations  nationales et de conseils aux capitaines, à cause 
      des difficultés pratiques de mise en œuvre. 
   
      Elle a été reprise dans le règlement français uniquement comme méthode de  substitution à l’expérience classique de stabilité, pour les petites unités  pour lesquels l’absence de documents hydrostatiques rend impossible la  détermination du GM à l’aide  d’une expérience d’inclinaison. 
   
      Les difficultés de mise en œuvre et d’interprétation des résultats, qui sont  toutes résolues par notre GM-METER, sont bien explicitées par l’analyse des US  Coast Guard (ROLL PERIOD TEST comments from UNITED STATES COAST GUARD [2]) : 
       
      
        - 
          
 Il est difficile de mesurer une période de roulis qui  soit vraiment la période propre dés qu’il y a de la houle. 
         
        - 
          
 Le GM n’est qu’un des éléments d’appréciation de la  stabilité, et sa seule mesure est insuffisante pour vraiment apprécier la  stabilité. 
         
        - 
          
 Les coefficients réglementaires indiqués pour calculer  le GM à partir de la période propre sont relatifs à des navires typés européens  et ne sont pas applicables à d’autres types de navire. 
         
        - 
          
 Ces coefficients ne tiennent compte que trop  grossièrement du chargement des navires. 
         
       
        
      Malgré ces objections, L'OMI  maintient la recommandation de cette méthode. On trouvera dans le descriptif du GM-METER comment notre appareil corrige ces défauts et la  justification de l'application de cette méthode aux plus grands navires. 
    
       ●  Le second texte s’est traduit  par un amendement à la convention SOLAS modifiant le paragraphe 7.4 de la règle 8  : 
        On completion of loading of the ship and prior to its departure, the master  shall determine the ship’s trim and stability and also ascertain and record  that the ship is in compliance with stability criteria in relevant regulation.  The Administration may accept the use of an electronic loading and stability  computer or equivalent means for this purpose. 
         
      Dans le cadre de l’application de la convention SOLAS, l’Administration Française a accepté le 9 Mai 1990 [3] le GM-METER, comme appareil dont l’usage satisfait a  l’amendement ci-dessus, et à sa demande l’OMI a pris en compte cette équivalence.  
    
       
  ●  Le dernier texte fait obligation au  commandant de disposer d’une aide à la décision en cas d’avarie qui lui  permette de rester maître de la stabilité de son navire. Le GM-METER  fournissant le suivi en temps réel de la stabilité, indiquant les actions  appropriées pour rétablir une situation sécurisée et testant leur efficacité,  répond parfaitement à cette demande.  
    
       
      Ces textes ont été repris comme l’ensemble des annexes de la convention SOLAS  dans le Règlement français [4]. 
    
      D’autre part, dans les délibérations  des différents comités de l’OMI, il est fait souvent référence aux avantages  d’une surveillance automatique de la stabilité pour certains types de navire  comme les navires RO-RO, les navires de pêche ou les vraquiers. A titre  d’exemple, on pourra se reporter au Compte rendu de la session OMI à Londres du  5 au 9 juillet 2004 pour les vraquiers (Mouvements ou attitudes inhabituels [5]).
       
       
        
       
      Le GM-METER TEST 
        vis-à-vis des autorités  et des règlements 
        
       
      L’usage du GM-METER TEST pour effectuer les expériences de stabilité est  conforme à la norme ASTM F 1321 – 90. Celle-ci précise au paragraphe 5.6.9  qu’un tel système est autorisé mais recommande l’emploi en parallèle d’un pendule traditionnel. 
   
      L’utilisation en parallèle avec un pendule est confirmée par les règlements des  sociétés de classification et en particulier par le Règlement Unifié de l’IASC [6] de janvier 2004 qui demande pour  les expériences de stabilité, l’utilisation d’au moins deux moyens de mesure  d’inclinaison, dont un soit un pendule ou un tube en U. 
   
      La résolution MSC.75(69) de l’OMI, adoptée le  14-05-1998 (annexe 2 du document [1])  admet aussi l’utilisation d’inclinomètres dans les mêmes conditions et précise  au paragraphe 2.6 de son annexe les caractéristiques qu’ils doivent présenter.  On rapprochera avec intérêt ces caractéristiques de celles du GM-METER TEST. 
      Dans tous les cas, le pendule doit  être regardé comme un moyen grossier de vérification pour déceler un déréglage  flagrant du GM-METER, bien improbable d’ailleurs, surtout si un contrôle  préalable a été effectué à l’aide de la cale de contrôle. 
    Le Bureau Veritas a délivré un Certificat d’Approbation de Type [7] pour  le GM-METER TEST où il atteste de sa conformité  à la norme Européenne IEC 60945 qui définie les caractéristiques de fiabilité  des équipements de sécurité des navires, et la validité des performances annoncées, dans les conditions d’exploitation.     
             |